Test de la gourde filtrante ÖKO : mon avis complet

Vous cherchez une gourde filtrante efficace pour vos randonnées ? Vous avez besoin d’un moyen pratique et léger pour avoir de l’eau potable partout ?

Laissez-moi vous parler de la gourde ÖKO.

Si vous faites de la randonnée depuis peu, vous vous êtes surement demandé quelle quantité d’eau emporter. Cette question revient probablement aussi souvent que “chaussures hautes ou chaussures basses ?” et ça se comprend ! 

Soit on prend le pari de partir avec la petite bouteille de 50 cl sur une rando facile de 4 heures en se disant “de toute façon, pas besoin de plus, je ne bois jamais beaucoup” (n’est-ce pas papa ?), soit on se retrouve avec un sac remplit de bouteilles qui fait le double de notre poids en pensant “vaut mieux prévoir, au cas où”. Dans les deux cas, l’expérience est atroce.

Depuis quelques années, des alternatives arrivent, notamment des gourdes équipées d’un filtre qui permet de purifier (presque) n’importe quelle eau afin de la rendre propre à la consommation. ÖKO est une de ces gourdes et je vous la présente en détail ici.

Ce que vous allez découvrir dans cet article : 

Entrons dans le vif du sujet.


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Pourquoi utiliser une gourde filtrante ?

“Je ne fais pas de rando, je n’en ai pas besoin”, “L’eau du robinet est très bonne chez moi, pas besoin de la filtrer” ou encore “Je préfère acheter des bouteilles d’eau, au moins je suis sûr de la qualité de l’eau que je bois”…

Si vous faites partie (ou connaissez) des personnes qui ne sont pas convaincues par l’utilisation d’une gourde filtrante et que les affirmations ci-dessus sont habituelles pour vous, je vous propose d’abord de découvrir en quoi une gourde filtrante change la vie.

Vous serez surpris !

À l’inverse, si vous en avez besoin et que vous cherchez un modèle efficace, durable et pratique à utiliser, la suite de l’article vous attend 😉.


Qui est ÖKO Europe ?

Distributeur depuis 2018 d’une gourde vendue aux USA depuis 2013, ÖKO Europe est la filiale européenne (vous vous en doutez !) de la marque et ses locaux sont situés en France (Aurillac et Dijon, Cocorico !).

Si la France et l’Allemagne ont été les premières à profiter de cette gourde filtrante, l’Italie et l’Espagne sont les prochains marchés visés par la filiale. Par ailleurs, ils développent leur présence en participant à divers salons axés sur le bio, l’écologie, le survivalisme, etc.

Inutile de dire qu’ils font de l’accès à l’eau potable pour tous une de leurs missions, en témoigne leur partenariat avec Water.org.


Les conditions du test de la gourde ÖKO

Le test de la gourde filtrante ÖKO aura duré 11 mois, du jour de sa réception (en juillet 2023) à mai 2024, moment où je publie cet article. J’ai la chance de connaître une personne qui travaille avec la marque et elle nous a proposé de tester leur gourde. Étant clairement la cible de ce type de produit et déjà équipé avec une autre marque (que nous verrons plus loin), c’était l’occasion de comparer et de voir ce qu’elle vaut vraiment !

Nous avons donc reçu deux modèles : 

  • un modèle de 1 litre pour moi
  • un modèle de 65 cl pour Fred

Ainsi, la gourde ÖKO m’a suivie partout ces derniers mois : 

  • dans les Pyrénées sur plusieurs randos à la journée
  • dans le Limousin sur plusieurs randonnées à la journée
  • aux Sables-d’Olonne et dans le Marais Poitevin (Venise verte)

J’ai pu “vivre” avec la gourde tous les jours, que ce soit dans mon quotidien, au camping ou en bivouac dans la nature. Surtout, je ne me suis pas contenté de vanter les qualités de cette gourde dès sa réception… J’ai préféré attendre de l’éprouver pour de vrai et tous les jours pour avoir des choses à dire. 

Pour couper court aux éventuelles interprétations, il s’agit d’un “partenariat” pour présenter un produit pour lequel nous n’avons reçu aucune consigne visant à le “survendre” ni vanter une qualité particulière. Nous n’avions également pas de “date limite” à respecter pour en parler, et heureusement, car nous le faisons 11 mois après l’avoir reçue ! Ce qui nous a laissé le temps de largement l’éprouver au quotidien pour pouvoir vous en parler au mieux.

Merci donc à ÖKO Europe de nous avoir permis de tester leur gourde “pour de vrai” et sur le long terme !


Mise en garde sur l’utilisation des gourdes filtrantes (toutes marques)

Bien que la gourde ÖKO soit probablement la plus efficace actuellement sur le marché, il est important de ne pas la considérer comme une protection contre toutes les menaces venant de l’eau. Il convient donc d’adopter des habitudes responsables quand il s’agit de prélever de l’eau, surtout en milieu naturel ou inconnu.

Ainsi, n’espérez pas filtrer de la javel, du “produit à chiottes”, du carburant, une fosse septique, un lac avec des poissons morts en surface où je ne sais quoi d’autre d’aussi farfelu. Cela reste une gourde filtrante, pas de la magie !

Parmi les bonnes pratiques, essayez de “connaître” l’origine de l’eau que vous voulez filtrer. Par exemple, si vous êtes près d’un lac ou d’un fleuve dont l’eau a un aspect douteux et qu’une usine se trouve dans les environs… Si vous avez le choix, évitez de prendre des risques inutiles et allez plutôt remplir votre gourde un peu plus loin.

Autre point souvent évoqué, les gourdes filtrantes n’aiment pas l’eau de mer ! Peu importe la marque et le modèle, le sel de mer brûle les filtres et les rend inutilisables. Pour faire simple, les eaux industrielles et l’eau de mer sont à proscrire.


Les caractéristiques de la gourde filtrante ÖKO

La gourde filtrante ÖKO existe en plusieurs contenances et couleurs différentes et a des caractéristiques propres qui la distingue des autres modèles du marché. 

Parmi les contenances, nous trouvons : 

  • 50cl (H: 20,4cm / ⌀: 7,1cm / P: 135gr)
  • 65cl (H: 23,3cm / ⌀: 7,1cm / P: 147gr)
  • 1 L (H: 26,5cm / ⌀: 8,5cm / P: 172gr)

Et pour les couleurs : 

  • bleu
  • vert
  • rouge
  • jaune
  • orange
  • full black

La gamme est suffisamment large pour s’adapter à tous les usages.

Le corps de la gourde

Son corps est intégralement en polypropylène (plastique PP5), un plastique alimentaire garanti sans BPA ni phtalates, respectueux de l’environnement et recyclable.

La filtration de l’eau de la gourde se faisant par pression sur celle-ci ET par aspiration, le PP5 lui confère assez de souplesse pour remplir son rôle tout en paraissant assez solide pour durer dans le temps. Cette souplesse est également pratique si on veut remplir un autre contenant avec l’eau filtrée depuis la gourde, une chose pas toujours possible avec d’autres modèles.

De ma propre expérience, je peux affirmer qu’elle a résisté à un très gros choc. Son bouchon s’est simplement désolidarisé, laissant s’échapper son contenu, mais une fois la gourde re-remplie et revissée, tout est rentré dans l’ordre. Plus de peur que de mal, et c’est rassurant !

Autre point à ne pas négliger, le remplissage de la gourde est facilité par sa grande ouverture, qui permet aussi de la nettoyer aisément à l’aide d’un goupillon.

Le filtre de la gourde

Le filtre de la gourde a bénéficié d’un soin tout particulier dans sa conception. Ce dernier est en effet issu d’une technologie utilisée par la NASA pour purifier les eaux usées de la station spatiale internationale (ISS) ! Oui, c’est un “filtre de l’espace” ! Pour les anglophones, vous aurez plus d’informations sur le blog de la NASA. Il prend la forme d’une cartouche dans laquelle se trouve une matière composée à partir de fibres naturelles et de charbon actif qui permet de diminuer (voire supprimer) le mauvais goût qu’on trouve dans certaines eaux. 

Ce filtre se remplace tous les 400 litres environ, mais si vous filtrez uniquement de l’eau très polluée, il sera logiquement moins endurant.

Ce dernier fonctionne en cumulant deux principes : 

  • une filtration mécanique par des pores de 1,2 à 1,4 micron
  • une nanofiltration par électro-absorption qui “attire” et piège les contaminants

Nous reviendrons en détail sur les avantages de cette technologie un peu plus loin. Mais pour continuer notre présentation du filtre, sachez qu’il se dévisse facilement et qu’il est possible d’utiliser la gourde sans lui si le besoin s’en fait sentir. 

Ce dernier est également équipé d’une valve qui offre un retour d’air efficace quand on presse la gourde, pour qu’elle reprenne sa forme initiale. Ce retour d’air permet de presser la gourde plusieurs fois de suite sans problème.

Le bouchon de la gourde

Le bouchon (ou capuchon) de la gourde dispose d’un mousqueton rond. Ce dernier est pris directement dans le plastique du bouchon, et même s’il est entouré par une bague en caoutchouc, il reste un peu trop rigide à mon goût

Un mauvais choc et le support plastique pourrait se casser et laisser tomber la gourde si elle était attachée au sac à dos. Pour éviter cela, j’ajoute un mousqueton au premier, cela offre plus d’amplitude de mouvement. 

Sinon, juste sous l’anneau dans lequel est pris le mousqueton se trouve une rainure pour passer une sangle. Personnellement, je ne m’en sers pas, mais elle peut être utile à certains.

La pipette pour boire est pratique, mais ne comptez pas l’ouvrir avec les doigts tant elle est ferme. Même après 11 mois d’utilisation quotidienne, il est bien plus pratique de tirer dessus avec les dents. Cela peut être un problème pour certains, mais pour ma part, je suis rassuré de savoir qu’elle ne va pas s’ouvrir au moindre accroc.

Enfin, très bon point (dont la concurrence devrait s’inspirer), la pipette est protégée par un petit capuchon en caoutchouc qui tient très bien. Rien de plus rageant que de renverser sa gourde dans le sable ou la terre et de salir l’endroit en contact avec les lèvres, surtout quand l’eau vient à compter ! Avec le protège-pipette, c’est de l’histoire ancienne.

L’application mobile ÖKO COUNTER

Un autre point qui différencie la gourde ÖKO de la concurrence est son application mobile. Elle est disponible sur iOS et Android et permet de noter chaque remplissage de sa ou ses gourdes (quand on en possède plusieurs) et d’être tenu au courant quand le moment de remplacer le filtre est venu (théoriquement). 

L’idée est bonne, et je pense qu’elle doit avoir son utilité pour les familles qui veulent garder un œil sur “l’usure” des filtres des gourdes de leurs enfants par exemple.

Son utilisation est naturelle, il suffit d’ajouter la ou les gourdes en notre possession et de cliquer sur les “+1” ou “+0,25” selon la quantité qu’on remplit. Ou “+4” si le remplissage est fait à partir d’une eau très trouble.

Cela dit, il y a deux points franchement gênants : 

1. l’application nécessite une inscription…

Personnellement, quand une application a besoin de synchroniser des informations dans le cloud, je trouve logique qu’elle nécessite l’ouverture d’un compte, car elle ne peut fonctionner sans. Sauf que… J’ai du mal à voir l’utilité d’une inscription obligatoire pour “simplement” noter le remplissage d’une gourde. À moins que cette information soit synchronisée sur les serveurs d’ÖKO… Mais dans ce cas, pourquoi faire ?

2. l’application ne fonctionne pas en hors-ligne…

Hum… Une gourde filtrante présentée comme le parfait compagnon du randonneur pour avoir de l’eau potable quasiment partout, qui se retrouve donc souvent dans des zones sans réseau, offre une application qui ne peut fonctionner dans ces mêmes zones sans réseau…? Vous êtes dubitatifs ? Rassurez-vous, moi aussi !

C’est un manque incompréhensible et qui disqualifie d’office l’utilisation de l’application aux yeux de ce public, à savoir les voyageurs, les baroudeurs et les randonneurs que nous sommes ici. Ceci, sans compter ceux qui, comme moi, éteignent leur téléphone en randonnée la plupart du temps pour préserver la batterie en cas de besoin réel ou urgent.

Comme dit plus haut, l’idée est bonne et trouve probablement son utilité dans certains cadres (familial, groupe, quotidien, etc), mais elle n’est pas adaptée à toutes les situations. Dans mon cas, je ne m’en sers jamais et ça ne m’empêche pas d’utiliser ma gourde tous les jours (heureusement !).


L’efficacité du filtre de la gourde ÖKO

Sans doute la partie sur laquelle la gourde ÖKO est la plus attendue. Sans rentrer dans un cours de science que je ne maîtrise pas, la marque semble avoir fait un travail remarquable pour proposer un compromis idéal entre efficacité/légèreté/praticité/durabilité

Hormis qu’il soit conçu à la base pour la NASA, le filtre “Disruptor” fabriqué par Ahlstrom (en anglais) qui équipe la gourde associe la filtration mécanique et l’électro-absorption pour décupler son efficacité.

C’est grâce à ce filtre Disruptor que la gourde ÖKO est capable de retenir et d’éliminer un plus large spectre de contaminants que la concurrence, dont : 

  • les bactéries (Typhoïde, Choléra, E.Coli, etc)
  • les virus (Polio, Hépatite A, Rotavirus, Norovirus, etc)
  • les kystes (Cryptosporidium, Giardiase, etc)
  • les métaux lourds (plomb, cuivre, fer, nickel, etc)
  • les résidus chimiques et pharmaceutiques (chlore, BPA, ibuprofène, etc)
  • les protozoaires 
  • les pesticides
  • les micro-plastiques
  • les PFAS
  • Et bien d’autres choses…

Impossible de lister ici tous les micro-organismes et autres parasites filtrés par ce filtre Ahlstrom Disruptor qui équipe la gourde, mais vous pouvez retrouver tous les tests de filtration réalisés en laboratoire. Attention, c’est un peu technique, mais vous aurez tous les éléments pour comprendre l’efficacité des gourdes ÖKO.

La filtration mécanique

Il s’agit de la “première” filtration, celle qui permet de retenir les contaminants les plus gros. Contrairement à la concurrence (dont Lifestraw) qui met en avant un filtre avec des pores n’excédant pas 0,1 micron, soit 0,1 millième de millimètre, ÖKO équipe son filtre de pores bien plus gros, allant de 1,2 à 1,4 micron, ceci, pour une bonne raison.

À titre de comparaison, le diamètre d’un cheveu varie entre 40 et 100 microns (merci Wikipédia). Les pores de 0,1 micron (ou micromètre) utilisés par Lifestraw, Katadyn et consorts sont donc très petits et plutôt efficaces pour la filtration, mais ils présentent l’inconvénient de rendre le passage de l’eau à travers le filtre bien plus difficile

J’en veux pour preuve avec la Lifestraw que je possède depuis au moins 6 ans et qui me donne littéralement des crampes aux joues quand j’aspire l’eau, et c’est encore pire quand le filtre arrive en fin de vie.

Le filtre ÖKO quant à lui, dispose de pores qui sont au minimum 10 fois plus gros, ce qui augmente grandement le débit d’eau et le confort d’utilisation qui va avec. Associé à la pression manuelle sur le corps souple de la gourde, le débit est sans commune mesure avec la concurrence.

Vous vous dites sans doute que si les pores sont plus gros, ils doivent laisser passer plus d’impuretés et que la filtration doit être moins efficace… C’est une bonne remarque, mais vous verrez que grâce à la nano-filtration par électro-absorption, ce n’est pas le cas. 

L’électro-absorption

C’est ici que la gourde filtrante vendue par ÖKO Europe fait toute la différence. Grâce à une technologie de nano-filtration appelée “électro-absorption” qui agit en deuxième rideau. La filtration mécanique retient les parasites les plus gros tandis qu’un champ de charge entoure les pores et s’occupe “d’aimanter” les plus petits contaminants.

Plus précisément, le passage de l’eau à travers les pores du filtre provoque la création d’une charge électrique positive autour de ces derniers, attirant ainsi chaque contaminant chargé négativement. C’est ce procédé s’apparentant à l’aimantation qui permet de retenir les virus et les bactéries et dont ÖKO est l’un des meilleurs représentants.

L’association de l’électro-absorption et de la filtration mécanique avec des pores plus gros permet à ÖKO d’offrir la gourde avec le meilleur débit d’eau du marché sans sacrifier l’efficacité de la filtration (bien au contraire). Une belle prouesse.


La solidité de la gourde filtrante ÖKO

Sur la solidité, il n’y a pas beaucoup à dire, à part qu’en 11 mois en ma possession, je l’ai fait tomber au moins une dizaine de fois de la hauteur d’une table et elle a survécu. Je l’ai aussi oublié aux pieds des sièges arrière dans la voiture, où elle a pu se balader à loisir de droite à gauche, là aussi, aucun problème à signaler. Même pas une petite fuite (c’est le jour et la nuit avec la gourde Lifestraw que j’utilisais jusqu’à maintenant).

Son plus gros crash-test fut lors d’une partie de palets bretons que je perdais et… Elle en fut la malheureuse victime avec un gros jet vers le sol. Oui, je n’en suis pas très fier, mais que ne ferait-on pas pour la science ? 😅 Cela dit, à part le bouchon qui est parti d’un côté, le corps de l’autre, et l’eau qu’elle contenait qui est retournée dans la nappe phréatique, rien à signaler. J’ai rempli la gourde à nouveau avant de revisser le bouchon et aucun problème depuis.

Et contrairement à une gourde en plastique dur “cristal” comme la Lifestraw, le corps en plastique souple et légèrement opaque de la ÖKO présente l’avantage d’être très peu sensible aux rayures.

Bref, que ce soit le corps ou le bouchon, la gourde est robuste. Aucun doute à ce niveau.


La durabilité des gourdes filtrantes ÖKO

Une gourde filtrante solide, c’est bien, mais je souhaite aussi mettre en lumière le fait qu’elle reste un consommable. Et quand il s’agit de consommable, le plus important est de pouvoir trouver des pièces de rechange. Car, quoi de plus handicapant qu’un produit dont il faut changer régulièrement un composant et que ce dernier est introuvable, ou pire, plus vendu !

Ici, on se retrouve dans une situation similaire aux cafetières à capsules ou aux imprimantes. Le jour où la marque ne fournit plus de pièces détachées, le produit ne sert plus à rien et est bon pour la poubelle. Avouez que dans une démarche écologique, un tel procédé fait tache… Pourtant, c’est le cas pour au moins une marque de gourde… (Baytiz pour ne pas la nommer).

ÖKO n’a pas vraiment d’intérêt à agir de la sorte, particulièrement pour un produit étiqueté “survie”. D’ailleurs, le fait que la marque existe depuis 2013 est un gage de longévité non négligeable. Surtout, tous les éléments qui composent la gourde sont disponibles en pièces détachées, du corps de la gourde au capuchon, en passant par le mousqueton ou le protège-pipette. Et bien sûr, les filtres de rechange

Puis, ÖKO a bien compris qu’il était essentiel de pouvoir livrer ces produits un peu partout sur la planète. Pour une gourde filtrante qu’on peut utiliser au bord du Gange, lors d’une virée sur le fleuve Amazone ou pendant un tour du monde, c’est un confort et une sécurité franchement appréciable.


La gourde ÖKO vs la gourde Lifestraw

Après avoir fait le tour de cette gourde ÖKO, je vais essayer de la comparer à une autre gourde bien connue des randonneurs et des voyageurs : la Lifestraw Go. Je possède cette dernière depuis 2019 (ainsi qu’une paille filtrante de la même marque), je l’ai utilisée dans les mêmes conditions que la ÖKO durant toutes ces années et je suis donc bien placé pour en parler.

L’intérêt de ce comparatif sera peut-être anecdotique pour certains, mais il pourra servir à ceux qui possèdent déjà cette Lifestraw ou à ceux qui hésitent entre les deux modèles, en pensant “Lifestraw me semble plus connu, je devrais peut-être favoriser cette marque”. Ce face-à-face devrait vous aider à faire votre choix.

1. La gourde ÖKO ne fuit pas…

Commençons directement par le sujet qui fâche : les fuites ! La gourde Lifestraw Go que je possède s’est mise à fuir très rapidement, quelques semaines à peine après l’avoir reçue… Pour une gourde achetée 50€ à l’époque et vendue comme un produit “outdoor”, c’était un peu (beaucoup) dérangeant, avouons-le.

Un tour sur les forums me permet de comprendre que je ne suis pas le seul à avoir exactement le même problème, à savoir des fuites clairement identifiées au niveau de l’articulation de la pipette qui sert à boire ainsi qu’à la valve de retour d’air

À l’inverse, je n’ai pas eu une seule fuite avec la gourde filtrante ÖKO en 11 mois d’utilisation quotidienne. Hormis après le gros choc aux palets bretons, elle n’a pas perdue une seule goutte. Même après avoir fait du ping-pong contre les portières arrière de ma voiture (voir la partie sur la solidité). Bref, rassurant.

2. Le débit est BEAUCOUP plus élevé sur la gourde ÖKO

Il y a quelque chose d’ironique dans le fait qu’une gourde puisse fuir et offrir en même temps un faible débit… C’est pourtant ce qu’il se passe avec la gourde Lifestraw. Cela est dû au choix technique qui a été fait avec le filtre. Ce dernier, bien que très efficace pour retenir les polluants, dispose de pores jusqu’à 10 fois plus petits que ceux du filtre ÖKO, rendant le passage de l’eau beaucoup plus difficile.

En effet, avec des pores de 0,1mm contre 1,2mm, Lifestraw a fait le choix de “l’hyperfiltration”, au détriment du confort de boisson. Et le problème s’amplifie à mesure que le filtre s’use. Pour vous faire une idée, c’est comme boire avec une paille avec un diamètre BEAUCOUP trop petit. Résultat, on se retrouve littéralement avec des courbatures aux joues.

En utilisant des pores plus gros, ÖKO a trouvé la recette pour garantir une filtration efficace en affectant le débit le moins possible.

3. L’endurance du filtre Lifestraw est « aléatoire »

Je ne vous apprends rien en disant qu’un filtre « s’encrasse ». Qu’il s’agisse d’une voiture, d’une cafetière, d’une piscine ou autre, plus il est exposé à des saletés, plus il nécessite un remplacement régulier. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’ils ont tous des durées de vie préconisées. 

Les durées de vie des filtres des gourdes de cet article sont : 

  • 400 litres pour la ÖKO
  • 1000 litres pour la Lifestraw Go quand je l’ai acheté (mais passé à 4000 litres depuis)

À la vue des chiffres, le purificateur d’eau Lifestraw a un avantage énorme sur celui qui équipe la gourde ÖKO. En tout cas, sur le papier… Car en pratique, on en est loin. Les filtres à eau de Lifestraw sont TRÈS sensibles aux conditions de stockage. Depuis 2019, j’ai utilisé 3 filtres de rechange et 1 paille filtrante de la même marque (de conception interne identique) et aucun n’a atteint les 1000 litres d’eau filtrée.

Même s’il est difficile d’estimer la quantité d’eau que j’ai bue avec, je peux attester qu’aucun d’entre eux n’a tenu sa promesse de durée de vie (et de loin !). Pire, le 2ème a purifié l’équivalent de moins de 10 remplissages de gourde (soit 6,5 litres MAX, au lieu des 1000 litres promis…). 

Cette différence d’endurance vient des pores qui se bouchent très vite quand ils sont exposés à l’humidité (oui…). D’ailleurs, en cas de stockage prolongé (plusieurs semaines ou mois), Lifestraw recommande de bien sécher le filtre avant de le ranger. J’ai beau avoir été attentif à ce point, j’avais toujours une appréhension quand je “remettais en route” un filtre après l’avoir mis au placard plusieurs mois.

Concernant le filtre ÖKO, cela fait 11 mois que je bois minimum 1 litre par jour avec, tous les jours, et il commence tout juste à présenter des signes de fatigue. Son débit est en effet plus faible et il faut presser un peu plus fort pour faire couler l’eau. Cela dit, même à ce “niveau d’usure”, le débit est toujours plus important que celui de Lifestraw en étant neuf.

4. La filtration ÖKO est plus efficace (même si Lifestraw ne démérite pas)

Lifestraw a été l’une des premières entreprises à mettre sur le marché un moyen de filtrer l’eau qui soit à la fois : 

  • portable et léger
  • peu onéreux à produire et à vendre
  • facile et rapide à utiliser
  • efficace et “sûre”

L’arrivée de leur gourde filtrante fut une petite révolution et les randonneurs et autres amateurs d’activités en pleine nature ont vite compris l’intérêt de ce produit pour eux. 

Malgré tout, elle n’est pas parfaite. En dehors des points déjà évoqués, la Lifestraw Go ne filtre pas les virus et la 1ère version que je possède ne peut rien contre le mauvais goût présent dans certaines eaux. Si elle ne peut toujours rien contre les virus comme tous les filtres à fibres creuses, des progrès ont été faits sur le goût avec l’ajout d’un filtre à charbon sur les versions qui ont suivi.

Malheureusement, face au système de filtration choisi par ÖKO, elle accuse du retard, car sur cette dernière le filtre à charbon est intégré directement dans la cartouche (en gros, il n’y a qu’un seul filtre “qui fait tout” au lieu de deux), améliorant ainsi le goût de toutes les eaux passant à travers lui. De plus, ce dernier est capable de retenir une sélection de virus de type bactériophages très souvent présents dans l’eau. 

Dont : 

  • les norovirus
  • les rotavirus
  • les poliovirus

Si vous êtes curieux, retrouvez tous les résultats des analyses faites par plusieurs laboratoires à la demande du fabricant du filtre : Ahlstrom Munksjö.

5. Le poids et l’encombrement des gourdes ÖKO et Lifestraw Go

En tant que randonneurs, nous savons que le poids est un critère très important. Certains sont même devenus des experts dans la chasse au moindre gramme superflu. Pour faire court, ces derniers seront déçus ici. Car aucune des deux gourdes ne fait partie des plus légères. Mais encore une fois, c’est une question de compromis et il faut connaître ses priorités.

  • La Lifestraw Go offre une contenance de 0,65 cl et pèse 222 gr
  • La ÖKO offre une contenance de 1 L pour un poids de 172 gr (147 gr pour la 0,65 cl)

Bien qu’elle soit loin derrière des flasques souples comme les BeFree de Katadyn en termes de poids, la ÖKO réussit malgré tout à être plus légère que la Lifestraw, peu importe la contenance ! Cela dit, il s’agit du poids à vide, et même si on peut trouver plein d’utilité à une gourde vide (mettre des objets fragiles à l’abri par exemple), ce n’est pas le but d’un tel produit…

Il faut donc y ajouter le poids de l’eau (soit 1 kg par litre) : 

  • Lifestraw Go : 222 gr + 650 gr d’eau = 872 gr pour 65 cl d’eau
  • ÖKO 65 cl : 147 gr + 650 gr d’eau = 797 gr pour 65 cl d’eau
  • ÖKO 1 litre : 172 gr + 1 kg d’eau = 1172 gr pour 1 litre d’eau

L’encombrement a aussi son importance, et à ce jeu-là, c’est une victoire par KO de la gourde ÖKO. Cette photo précédente permet de voir qu’à encombrement “quasi” équivalent, Lifestraw offre une contenance 65 cl là où ÖKO propose 1 litre. Un constat simple et évident.

6. Le format et l’ergonomie des gourdes filtrantes Lifestraw et ÖKO

Une gourde… C’est une gourde ! En gros, c’est une bouteille avec une ouverture d’un côté pour la remplir. Oui… Mais tant qu’on est là, essayons de relever les petits détails auxquels on ne pense pas naturellement.

Par exemple, la gourde filtrante ÖKO de 1 litre a un diamètre assez imposant (8,5 cm au plus large) qui l’empêche de rentrer dans certains vide-poches ou porte-gobelet de voiture. C’est un détail assez gênant pour moi, parce que, comme je l’ai dit plusieurs fois, elle me suit partout et c’est la raison pour laquelle elle finit régulièrement par terre derrière le siège conducteur (et qu’elle se balade au gré de la route !).

Ce “problème” peut se répéter avec certains sacs de randonnée ayant des poches latérales un peu petites. Si elles ne sont pas très extensibles, la gourde de 1 litre ne passera pas. Personnellement, j’ai choisi de l’attacher sur le sac grâce à son mousqueton fourni. Les modèles plus petits poseront moins de problèmes de ce type.

Cela dit, c’était aussi le cas avec la Lifestraw dans une moindre mesure (7,5 cm à sa base). Sauf qu’avec les fuites, je ne pouvais pas me permettre de la “balancer” n’importe où ni même la mettre dans un sac sans craindre de retrouver son contenu trempé (ce qui m’est arrivé il y a quelques jours quand j’ai eu besoin d’aller faire certaines des photos de cet article…🤬).


Les points forts et les points faibles de la gourde ÖKO

Nous venons de voir les différences entre la gourde filtrante Lifestraw Go et la ÖKO. À présent, je vais me concentrer sur cette dernière et sur les points que j’ai particulièrement appréciés, ainsi que ceux où j’ai pu me dire “peut mieux faire”.

Les avantages de la gourde filtrante ÖKO

Après bientôt un an à l’utiliser tous les jours, j’ai beaucoup plus de louanges à chanter sur cette gourde que l’inverse. Parmi elles : 

1. Solidité et robustesse

Malgré sa légèreté et son aspect “jouet”, la gourde ÖKO est vraiment solide. C’est typiquement le compagnon idéal qui n’a pas peur d’être bourlingué et qu’on emmène partout sans appréhension. Elle peut tomber, rouler, prendre des chocs… Elle ne bronche pas et ne fuit pas. Ça rassure.

2. Rapport encombrement / contenance

Certaines gourdes font mieux, notamment les flasques souples de Katadyn, mais ce n’est pas le même confort d’utilisation au quotidien. A capacité équivalente et à « forme similaire » mais sans moyen de filtration, on se rend vite compte que l’ajout du filtre n’est pas vraiment une grosse verrue qui ferait décupler l’encombrement de la ÖKO. En gros, cette gourde est à peine plus volumineuse qu’une bouteille classique.

3. Remplissage et nettoyage facile

Son goulot très large permet un remplissage simple et rapide, même dans les petits cours d’eau avec peu de courant. Quand il faut jouer les acrobates pour remplir sa gourde après 5 heures de marche et un dos en compote, je vous garantis que c’est appréciable !

Pareil pour le nettoyage, le diamètre du goulot permet d’y aller aisément avec un goupillon. Par contre, pour la gourde de 1 litre, il vaut mieux prévoir un manche assez long pour atteindre le fond.

4. Meilleur débit du marché

Ce n’est pas moi qui le dit, mais à mon niveau, je peux déjà attester qu’elle est très loin devant les gourdes et les pailles Lifestraw et tous les systèmes de filtration d’eau sur membranes à fibres creuses.

La présence d’un filtre crée automatiquement une résistance quand on boit, mais ÖKO a su minimiser cette résistance en associant la filtration mécanique avec la nanofiltration.

5. Économies à l’année

Parmi les inconvénients ci-dessous, je dis que ne la trouve pas vraiment bon marché, mais je reste convaincu qu’il ne faut pas focaliser uniquement sur le prix à l’achat (sinon personne n’achèterait de voiture électrique !) et qu’il faut voir plus loin, avec les avantages qu’elle offre. Parmi eux, les économies à l’année en remplaçant les bouteilles d’eau font partie des arguments les plus persuasifs. Sans compter les packs d’eau qu’il faut porter et stocker quelque part (tout le monde n’a pas de garage ou de cellier par exemple…).

Pour avoir une idée des économies réalisables grâce à la gourde ÖKO, j’ai fait une simulation dans cet article


Les inconvénients de la gourde filtrante ÖKO

Pour les inconvénients, j’en émets quelques-uns et ils concernent principalement les choix qui ont été faits à la conception. Autrement dit, je ne trouve pas de “défaut” vraiment rédhibitoire qui rendrait l’utilisation de la gourde pénible.

1. Graduation manquante

Au quotidien, ce n’est pas gênant, mais en randonnée ou en bivouac, avoir un récipient gradué peut rendre service. Qu’il s’agisse de remplir sa popote, de préparer son café ou de réhydrater un plat lyophilisé, quelques graduations sur une gourde trouveront toujours une utilité. Il n’y en a pas sur les gourdes ÖKO et ça manque un peu. Peut-être une suggestion pour une évolution future ?

2. Modèle 1 litre encombrant

Ce point, j’ai hésité à le mettre, car à moins de trouver le moyen de “compresser” l’eau pour en réduire l’encombrement (oui, je vis dans l’utopie), il est évident qu’elle occupera toujours un certain volume. Mais je le mets quand même au moins pour le fait qu’elle ne rentre pas dans le vide-poches des portières de ma voiture. Si ça m’arrive à moi, ça peut vous arriver à vous, et au moins, vous êtes au courant.

Si c’est important pour vous, vous pouvez partir sur les modèles plus petits. ÖKO propose des modèles 65 et 50 cl pour répondre à tous les usages (et le code promo OKONOMADE fonctionne également dessus !).

3. Répartition du poids inégale

Ici, on est pile dans un inconvénient résultant d’un choix de conception. En voulant faire une gourde légère et efficace, il a fallu faire des compromis. Le choix d’ÖKO a été d’utiliser un plastique résistant et léger pour le corps de la gourde (le PP5) et de l’associer à un filtre qui, même s’il n’est pas “lourd”, pèse près de 3 fois son poids (environ 130 gr contre 50 gr pour le corps de la 1 litre). 

Il en résulte une gourde ou l’essentiel de son poids se trouve en haut, dans le filtre, ce qui la rend particulièrement sensible au basculement, surtout quand elle est vide. Cela dit, ce n’est pas vraiment gênant, car au quotidien, sur une table ou autre, elle “tient debout” sans problème. Et en utilisation “outdoor”, sa solidité rassurante ne lui fait pas craindre quelques gamelles.

4. Coût plus élevé que la concurrence

Précédemment, j’ai dit qu’il fallait rapporter le prix d’achat aux avantages que la gourde offre, notamment sur le plan économique. Cela dit, si on regarde uniquement le prix, entre 55 et 65 € selon le modèle, certains pourront estimer que c’est “cher pour une gourde”. Surtout que, si on analyse la concurrence (Brita, Sawyer, Katadyn, Lifestraw, etc), la gourde ÖKO se situe dans la fourchette haute. Le prix de la qualité sans doute.

Malgré tout, est-ce qu’après plusieurs mois à l’utiliser tous les jours, je pense que ce n’est pas justifié ? Non. Car, au-delà de la “sécurité” qu’elle m’offre durant les randonnées, elle m’a apporté des “petits conforts” vraiment appréciables au quotidien, plus de packs d’eau à acheter et à porter (ceux qui vivent au 2ème ou 3ème étage sans ascenseur comprendront), de l’eau toujours bonne partout, toujours disponibles, jamais de fuite, etc.

Pendant des années, j’ai fait avec la gourde Lifestraw (et la paille) qui coûte un peu moins cher, mais elle s’est avérée si peu fiable (fuite et durée du filtre) qu’aujoud’hui je peux dire que c’est un achat que je regrette.


Vous êtes convaincu et souhaitez acquérir une gourde ÖKO ?

Est-ce que cette gourde filtrante de la marque ÖKO ne ressemblerait pas à un compromis idéal ? J’en ai bien l’impression !

J’insiste sur cette notion de compromis idéal, car il sera toujours possible de trouver “mieux” sur certains critères, mais au prix d’un “sacrifice” sur un autre.

Par exemple, nous pouvons trouver : 

  • plus léger, mais moins solide/endurant/efficace : Katadyn BeFree, Sawyer Mini, etc
  • plus endurant, mais BEAUCOUP moins facile pour boire : Lifestraw, Sawyer, WaterToGo
  • plus efficace, mais moins pratique : faire bouillir l’eau, comprimés MicroPur…
  • plus adapté à un gros volume, mais intransportable : AEG, BWT, Berkey, etc
  • meilleur débit pour boire, mais filtre moins efficace :  Brita…
  • meilleur débit pour boire, mais plus chère et moins endurante : Grayl…

Comme vous le savez, la randonnée est une activité où le mot “compromis” prend tout son sens, où nous sommes constamment en quête d’une astuce ou d’un équipement pour gagner en poids, en confort ou en rapidité d’exécution. Selon moi, avec sa gourde filtrante, ÖKO propose le juste-milieu parfait pour avoir une eau de meilleure qualité, instantanément, partout, tous les jours, et sans se faire des crampes aux joues pour boire (coucou Lifestraw…) !


Si mon avis vous a convaincu et que cette gourde ÖKO vous fait de l’oeil, nous avons négocié une remise pour vous, les lecteurs de Randonnée Nomade 😃. En passant commande sur le site et en entrant le code OKONOMADE dans le champ prévu à cet effet, vous aurez droit une réduction de 10% sur la totalité de votre commande. Le code a une durée indéterminée et fonctionne sur tous les produits : les gourdes, les filtres et les pièces de rechange. Profitez-en en vous rendant sur le site ÖKO Europe !


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