12 objets indispensables en randonnée à moins de 50 euros !
Bon… Vous avez enfin trouvé des chaussures à votre pointure, vous ne les avez pas quittées depuis une semaine « pour les faire », vous avez arrêté votre choix sur le parcours que vous comptez arpenter, vous êtes suffisamment documenté sur ce dernier, vous avez réussi à motiver vos amis pour les embarquer dans l’aventure, vous avez aussi remplacé le vieux sac à dos de collégien avec les bretelles qui se déchirent par un superbe sac de rando flambant neuf avec aération dorsale, des sangles de réglages partout, porte-bâtons intégrés, etc.
Et enfin, vous avez arrêté LA date de votre petite escapade (très important hein!).
Bref, pour vous, tout est OK… « Ya ka fo kon » comme on dit.
Puis vous vient une question : « Mais… J’mets quoi dans mon sac? »
C’est à cette question ô combien essentielle que je vais tenter de répondre dans cette petite liste !
Gardez en tête que cette liste ne se revendique pas comme LA sélection absolue du matos qu’il faut absolument avoir dans votre sac à dos (c’est impossible à faire!), mais plutôt comme un rappel utile (ou non, à vous de juger) de ce que je considère comme indispensable. J’emporte 90% du contenu de cette liste dans chacune de mes sorties (les 10% restants concerneront essentiellement les variables dues à la saison et au lieu).
Avant toute chose, si vous êtes tête en l’air comme moi et que vous avez peur d’oublier un truc, n’hésitez pas à vous préparer une liste, c’est très utile !
Ou sinon vous pouvez utiliser les nôtres, vous y trouverez forcément 2 ou 3 choses qui vous auront échappés.
Pour en profiter, remplissez le petit formulaire juste en dessous et vous les recevrez par mail dans la foulée 😉
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Kit de survie
À l’image du gilet jaune ou du triangle dans une voiture, ou le fait de vérifier si sa roue de secours est bien gonflée, le kit de survie fait parti des « bah, là ou je vais j’en ai pas besoin ! ». Et c’est justement dans ces cas là qu’on tombe dans le piège de la trop grande suffisance. Attention, ne pas confondre le kit de survie avec une trousse de secours. Un kit de survie ne vous servira à rien dans la plupart des cas, mais le jour où vous en aurez besoin (en espérant qu’il n’arrive jamais), vous remercierez le ciel et sans doute cet article de vous y avoir fait penser ;).
Grâce à lui, vous pourrez :
- Vous repérez avec sa boussole
- Vous mettre à l’abri et vous réchauffer avec la couverture de survie qui peut servir d’abri de fortune
- Allumer un feu grâce aux allumettes de survie
- Signaler votre présence à l’aide du sifflet et du miroir
- Pêcher
- Et d’autres choses qui vous sortiront de situations désagréables
Commandez ici un kit de survie reconnu et éprouvé de la marque SOL
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Crème solaire
Pas besoin d’être en bord de plage par 35 degrés pour saisir l’utilité d’une protection solaire sur votre peau.
Surtout si vous envisagez un parcours avec un peu d’altitude, un 25 degrés assez clément avec un ciel partiellement nuageux peut suffire à vous faire ressembler au charmant jeune homme de la photo (et non, ce n’est pas moi 😅).
Ce n’est pas les références qui manquent, les plus grandes marques rivalisent de stratégies marketing pour finir dans votre sac ou à côté de votre serviette de plage, mais les promesses de protection sont-elles pour autant toutes tenues?
Plusieurs études ont été faites à ce sujet avec des conclusions plus ou moins similaires qui confirment le bien-fondé des questions que l’on peut se poser à leur égard, que ce soit en termes de protection comme dit précédemment, mais aussi en termes de composition, d’impact sur l’environnement, etc…
Chacun se fera son propre avis.
Pour notre part, nous considérons la randonnée comme un « cadeau » que la nature nous offre donc nous estimons le fait de vouloir la préserver autant que possible comme un équilibre à respecter.
Pour commander :
C’est pour cela que nous privilégions les crèmes « ecofriendly », biodégradables et naturelles telles que la crème solaire AlgaMaris du Laboratoire de Biarritz et la AlphaNova Sun qui ont toutes les deux le méritent d’être Made In France !
Ainsi, l’impact sur l’environnement sera plus faible si la petite rivière qui clapote un peu plus loin vous fait de l’oeil. 😉
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Lunettes de soleil
Pour l’utilité qui semble la plus évidente : protéger votre vue des UV. Mais aussi pour éviter les éventuelles branches qui pourraient vous surprendre dans les sous-bois (surtout quand vous suivez quelqu’un de près).
Pour commander :
Les yeux étant des organes fragiles, négliger leur protection est à mon sens une erreur qui peut se payer très cher sur le long terme, d’où le fait que j’exclue d’office toutes les paires de lunettes « mode » qui sont souvent plus lourde, moins respirante, moins confortable et plus fragile, sans oublier moins protectrices !
C’est pour cela que je privilégie les marques « spécialisées », telles que Julbo, Cébé, Bollé, Oakley, etc.
En voici 2 modèles qui ont fait leurs preuves, les Julbo Whoops et les Cébé Whisper.
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Gourde et/ou système de filtration
Considérant que le corps humain perd entre 1 et 2 litres d’eau par heure d’effort par sudation, il est préférable d’anticiper ses besoins en eau avant de partir.
Mais sur des parcours dépassant une certaine durée (au-delà de 4-5h de marche, ça commence à compter) et en fonction de la météo, c’est techniquement compliqué d’emporter des litres et des litres d’eau « au cas où », dans ce cas, on favorise la prise de renseignement en amont à l’aide d’une carte, d’un topo ou d’un guide pour vérifier la présence de point d’eau.
À partir de là, l’utilité des systèmes de filtration prend alors tout son sens.
Pour commander :
Il y a la traditionnelle gourde en alu, simple, économique et fiable.
Vous pouvez opter pour la paille filtrante LifeStraw a l’efficacité largement prouvée, ou l’ensemble gourde + paille de la même marque.
Il existe aussi d’autres marques tout aussi spécialisées comme Katadyn et qui proposent la « Be Free », une gourde souple et très compacte avec un filtre intégré (le meilleur des 2 mondes ??)
Et si votre sac à dos est compatible, il existe aussi des poches à eau qui offrent l’avantage d’avoir une plus grande capacité et de pouvoir boire en marchant grâce à une paille.
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Couteau
Pour couper le saucisson qui accompagne le verre de vin rouge qui va bien… Ou dépecer l’ours que vous aurez courageusement achevé durant la nuit.
Un bon couteau vous suivra partout et vous rendra de fiers services !
Pour autant, inutile de choisir un modèle hors de prix en prenant le risque de le perdre et/ou de ne pas l’utiliser de « peur de l’endommager parce qu’il a coûté cher ».
À mon sens, il convient de faire la distinction entre les couteaux purs et simples à lame fixe et les couteaux multifonctions. Là ou les premiers offrent la solidité pour s’attaquer à du « gros œuvre », les autres ont pour eux l’avantage de remplacer plusieurs « petits outils » du quotidien : coupe-ongle, lime, tire-bouchon, ouvre-boite, pince à épiler, etc.
Des marques comme Opinel, Mora, Victorinox pour les couteaux suisses, etc sont des valeurs sures à des prix abordables.
Pour commander :
Celui que j’utilise, c’est le Mora Companion, il est fiable, il possède une lame en carbone et il est indestructible. En contrepartie, sa lame en carbone garde les traces d’utilisation et pour éviter ce phénomène il faut le nettoyer et le sécher rapidement après utilisation.
Fred a choisi un modèle diffèrent de la même marque, le Mora Robust qui est quasiment identique au Companion, mais avec une lame légèrement plus épaisse (3.2mm contre 2.00) et une ergonomie au niveau du manche un peu plus travaillé.
Si vous privilégiez le Made In France, vous pouvez vous tourner vers l’Opinel Outdoor N°8.
Et pour les adeptes du « tout-en-un », l’indémodable couteau suisse Victorinox sera un compagnon d’aventure très utile !
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Lampe frontale
Peut être utile pour les « lève-très-tôt » (tout ce que je ne suis pas 🤣 ) qui veulent partir avant les premières lueurs du soleil. Ou si vous vous faites surprendre par la nuit, ne sait-on jamais… La lampe pourra aussi vous aider à indiquer votre position dans la pénombre et certains modèles possèdent un mode « éclairage rouge » censé être plus « doux » pour la vision nocturne.
Pour commander :
Solidité, fiabilité, efficacité… Tout ce que doit offrir une lampe frontale sans vous ruiner, vous l’aurez avec la Petzl Tikka.
Autre marque et objectifs identiques, la lampe Energizer Vision HD+ Focus est une référence pour sa durabilité et son autonomie.
Et les amateurs de technologie trouveront leur bonheur avec la Petzl Reactik, batterie rechargeable, adaptation automatique de la luminosité en fonction des besoins, connexion Bluetooth…
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Serviette microfibre
Compacte, légère et sèche rapidement. Pour vous essuyer en sortant de la trempette dans la rivière, pour éponger la transpiration, pour essuyer une petite blessure, pour faire office de tapis de sol et pour plein de situations diverses et variées ! Inutile d’énumérer les utilisations possibles d’une serviette !
Personnellement, j’ai privilégié ce modèle de chez The Camping Trail (TCT) qui offre 2 serviettes dans un étui souple, une grande 130 x 80 cm et une petite de 60 x 30 cm.
Malgré que la grande le soit un peu trop à mon goût, son format reste intéressant et la petite est très pratique pour s’essuyer les mains, la vaisselle, le front quand on transpire, etc., sans compter qu’on peut la garder accessible, accrochée à une bretelle du sac par exemple, ou à la ceinture. Et évidemment, vous n’êtes pas obligé de prendre les 2 pour votre sortie du jour.
Un autre modèle intéressant et meilleur marché, de Eono Essentials fourni dans un étui semi-rigide, mais sans la 2e petite serviette.
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Tour de cou Buff
Typiquement le genre d’accessoire « tout-en-un » dont raffole le randonneur !
Petit, léger, « pas fragile », multiples utilisations possibles, il se révèle vite indispensable.
Au hasard, il peut :
– Éponger la transpiration en le portant au poignet
– Protéger du froid en le portant autour du cou
– Se porter en bandeau
– Couvrir la tête et protéger des UV
– Se porter en cagoule
– …
Pour commander :
Il existe certainement autant de variantes de Buff que de chemin de randonnée dans le monde !
Et même si j’exagère sans doute un peu, un rapide tour sur le site officiel permet d’apprendre qu’ils ont actuellement plus de 500 (oui oui, CINQ CENTS) modèles de tour de cou différents ! Sachant qu’ils complètent leur catalogue très très régulièrement, je vous laisse calculer la probabilité que vous rencontriez quelqu’un qui aurait le même que vous…!
Mais au-delà des couleurs et des motifs, il faut surtout retenir qu’ils utilisent plusieurs technologies qui vont être plus ou moins adaptées à l’activité que vous pratiquez.
En voici deux particulièrement adaptés à la randonnée :
– Celui-ci, avec son traitement InsectShield et Coolmax et UV+ offre une protection renforcée contre les UV et les insectes tout en assurant une gestion de l’humidité optimale.
– Tandis que ce modèle en laine sera à privilégier en basse saison ou pour les soirées en altitude pour sa protection contre le froid.
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Tire-tique
Les tiques aiment proliférer dans les hautes herbes et ils peuvent s’accrocher facilement à vos jambes lors de votre passage. C’est d’ailleurs pour cela que nous conseillons de porter des jambières longues, même s’il fait chaud (il existe de très bons pantalons respirants dans toutes les grandes marques).
Mais malgré cette précaution, le risque d’une morsure n’est pas à exclure, d’où l’importance de vérifier partout à chaque fin de journée si un de ces nuisibles n’a pas élu domicile sur vous.
Et l’enlever à l’aide d’un tire-tique si besoin.
Évitez absolument de l’enlever à la main parce qu’on a naturellement tendance à le pincer et à l’écraser, ce qui a pour effet de faire rejeter le sang que la tique a emmagasiné dans votre organisme, avec les bactéries qui vont avec (maladie de Lyme entre autres)! La pince à épiler n’est également pas recommandée pour la même raison.
Pour commander :
Là aussi, il existe des centaines de modèles avec des formes similaires. Celui-ci offre 3 tailles diffèrentes, ce qui est utile notamment quand il s’agit d’enlever les tiques les plus petites.
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Pansements pour ampoules
Il vaut mieux prévenir que guérir ! Rien de tel qu’une ampoule naissante en pleine moitié d’une randonnée pour faire naître un dégoût certain pour cette activité au départ relaxante et dépaysante.
Alors à moins de savoir marcher sur les mains… On embarque TOUJOURS une petite boite de pansement dans son sac !
Il existe une multitude de marques qui proposent ce genre de produit, mais pour notre part on a toujours privilégié « LE » fabricant qui s’est spécialisé dans le traitement des ampoules : Compeed.
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Spray antimoustique
On y pense pas forcément, mais selon les régions et les saisons, un petit spray antimoustique pourra se rendre rapidement indispensable.
Dans la même démarche que les crèmes solaires, nous privilégions les solutions aussi biodégradables et naturelles que possible pour éviter de répandre des composés chimiques.
Pour commander :
Vous avez le choix entre les laits corporel à base d’huiles essentielles ou spray toujours à base d’huile essentielle d’origine végétale.
Pour ma part, j’utilise aussi le savon magique du Dr Bronner à la menthe poivrée qui aurait des « vertus » répulsives sur les moustiques…
Difficile à prouver, mais je peux simplement en dire que je n’ai pas le souvenir d’avoir été particulièrement pris pour cible lors de nos soirées en nature.
Je peux aussi ajouter qu’il sent très bon (heureusement ), qu’il laisse une sensation de fraîcheur très agréable, qu’il se rince très bien (c’est plus important qu’on ne l’imagine!), qu’il peut servir de dentifrice (si on fait abstraction de l’aspect savon), de déodorant d’appoint et même de produit à vaisselle ! Son seul défaut est qu’il contient de l’huile de palme…
Mais si vous êtes un véritable aimant à moustique, vous ferez peut-être plus confiance à l’efficacité d’un spray pas du tout eco-friendly, même si on encourage d’abord à tester les solutions précédentes.
On arrive au terme de cette sélection d’articles indispensables pour la randonnée.
À vous maintenant, de piocher ce que vous trouverez le plus utile en fonction de l’endroit ou vous allez, de la saison et de la météo qui vous attendra sur place !
Cette liste vous a rendu service? Vous y ajouteriez quelque chose? Ou au contraire pensez-vous qu’il y a quelque chose de superflu? Donnez-nous votre avis dans les commentaires et n’hésitez pas à la partager à vos amis en galère (qui sait? Ils ont peut-être oublié l’antimoustique!).
Et pour finir, vous avez toujours la possibilité de vous aider de nos listes pour préparer votre sac, c’est le meilleur moyen d’être sur de ce que vous emportez !
Il suffit de remplir le petit formulaire en dessous de cet article pour en profiter 😉
Bonne balade !
Tom.
Cet article contient des liens affiliés (notamment ceux qui envoient sur Amazon), autrement dit, si vous décidez de commander un produit en passant par un de ces liens, nous touchons une petite commission sans que cela impacte le prix final pour vous, de quelque manière que ce soit. En clair, le prix reste inchangé. Cette commission nous permet d’assumer une petite partie des frais nécessaires au fonctionnement du blog. En procédant ainsi, vous nous encouragez à continuer et nous vous en remercions infiniment ! Plus d’infos ici.
Recherche utilisées pour trouver cet article :https://randonnee-nomade com/author/admin9555/https://randonnee-nomade com/category/materiel/https://randonnee-nomade com/12-objets-indispensables-en-randonnee-a-moins-de-50-euros/https://randonnee-nomade com/12-objets-indispensables-en-randonnee-a-moins-de-50-euros/#comment-993
A moins de 50 euros, j’aurai mis une paire de bâtons premier prix 🙂
Oui, c’est vrai que j’y ai pensé.
Et en toute honnêteté, je peux refaire l’article 10 fois que je conseillerais les bâtons 8 ou 9 fois.
Mais j’ai pensé aussi que tout le monde ne faisait pas de randonnée « uniquement » en montagne ou les bâtons sont à mon sens bien plus utiles.
À tort ou à raison, j’ai tendance à conseiller plus facilement les bâtons sur des itinéraires avec un dénivelé assez marqué et/ou qui sont assez long (plus de 4h par exemple).
Le lac d’Iraty est le contre-exemple parfait : 3h30 de marche et quasiment pas de dénivelé, pour le coup, l’utilité des bâtons est relative.
Mais votre idée est bonne aussi, je la valide
Et ça permet d’en discuter
Oui, c’est vrai que les batons sont plutot pour de la rando en montagne quand il y a du dénivelé.
merci pour cet article Tom