[Défi] Randonnée du Lac de Peyrelade

L’envie de faire le Lac de Peyrelade commence par un très beau dimanche ensoleillé, la météo avait enfin décidé d’être cool avec nous après plusieurs jours passés sous une grisaille déprimante, laissant parfois (souvent?) place à des averses plus ou moins soutenues, sans compter un orage carrément ATOMIQUE en guise de bienvenue quelques jours auparavant !

Donc après avoir remercié 1000 fois le soleil d’être enfin parmi nous, nous décidons très vite d’en profiter un peu !

Nous avions d’abord eu l’idée de tenter la rando du “Lac Bleu”, une suggestion parmi 4 ou 5 qu’on avait mis de côté pour nos vacances, avant de se raviser une fois sur le parking de cette dernière. En effet… Impossible de s’y garer, il était plein à craquer !
Loin de nous décourager, on passe au “plan B”, qui sera donc le Lac de Peyrelade.

Avant d’attaquer, voici en bref, ce qu’il faut savoir :

• SITUATION : Hautes-Pyrénéés (65), dans la vallée de Campan
• NIVEAU : Marcheur
• METEO : Ciel magnifique et température un peu trop élevée (BEAUCOUP s’hydrater!)
• DUREE : indiquée pour 2h00, nous en avons mis presque 3 à cause de la chaleur qui impliquait pas mal de “pause eau”
• ALTITUDE : 1919 mètres
• DENIVELE : +/- 650 mètres
• ITINERAIRE : Boucle, facile et très bien balisé en jaune (PR : Petite Randonnée)
• BALISAGE : Jaune
• CARTE : 1747ET
• DIFFICULTE : Aucune, sauf le premier ¼ qui grimpe assez franchement, d’abord en forêt puis en plaine et qui peut représenter une difficulté pour les non-initiés, surtout avec la chaleur écrasante (comme moi qui n’avait que 4 ou 5 randonnées à mon actif à ce moment là)
• MATERIEL : Rien qui ne sorte de l’ordinaire, des bonnes chaussures, de la crème solaire, de quoi vous rassasier (barres de céréales, casse-croûte…), des lunettes de soleil, et 1 litre d’eau MINIMUM !
• CHIENS “ADMIS” : Oui, plusieurs points d’eau pour nos fidèles compagnons mais peu d’ombre une fois en haut
• DEPART : Le départ se fait depuis le parking qui se trouve aux abords du Ruisseau du Brouilh à 1300m (voir plan)

Télécharger le tracé gps au format .gpx en cliquant ici
(ATTENTION : faute de matériel adapté au moment de faire cette randonnée, le tracé est une simulation du parcours et peut contenir des erreurs)

LET’S GO VERS LE LAC DE PEYRELADE !

Autant le dire tout de suite, l’accès au départ de cette randonnée du lac de Peyrelade n’a rien de compliqué, il faut juste ne pas s’inquiéter si vous avez l’impression de vous enfoncer dans les bois jusqu’à vous perdre, c’est normal, c’est un sentiment que nous avons également connu :)

Pour faire simple, au départ de Bagnères de Bigorre, suivre la direction de Beaudéan sur la D935, traverser le village jusqu’à sa sortie et prendre la 2ème à droite, celle juste après le pont, en direction du centre médico-éducatif (pas la 1ère qui est juste avant le pont et qui mène au “Lac Bleu” comme indiqué sur le panneau). Une fois ici, soyez vigilant car quelques centaines de mètres plus loin, il faudra encore tourner à droite sur une petite route en direction du “Chemin d’Angoue” (c’est indiqué, mais le panneau est petit!). Maintenant… C’est tout droit ! Enfin presque, les routes sont rarement droites ici ! On continue sur cette route pendant une dizaine de km, avec parfois des petites intersections, mais tant que rien n’est indiqué, il faut continuer, et ce jusqu’à croiser des petits panneaux jaunes montrant la direction à suivre…

Et vous arriverez enfin sur le parking !

Maintenant qu’on est rendu, allons grimper !

Le sac sur le dos, les gourdes remplies, les lacets attachés et le couvre-chef pour éviter de cuire sous ce soleil de plomb ! Nous sommes parés !
En descendant un peu le long du parking, on tombe sur le panneau jaune de “Départ” de cette rando…

A partir de maintenant, je vais vous présenter le parcours avec mon ressenti personnel, celui d’un amateur ayant 4 ou 5 randonnées dans les jambes et qui, en voyant le petit panneau jaune indiquant “Lac de Peyrelade – 2H”, s’est crû “arrivé les doigts dans le nez!” surtout après avoir fait la “Passerelle d’Holzarte” qui dure le triple ! Erreur ! Fred quant à lui, ne rencontrera pas mes difficultés.

Le chemin débute à travers bois, très agréable, l’ombre est la bienvenue et le sol est “facile”, on marche et on ne se pose pas de question. Mais très vite, l’échauffement passera à l’étape supérieure avec des petits passages “grimpette” qui nous ferons prendre rapidement de l’altitude, heureusement, nous sommes toujours sous les bois et la fraîcheur relative est plus qu’appréciée !

Vous remarquerez le balisage en jaune sur l’arbre qui nous suivra jusqu’au bout.

On continue de monter, en altitude et en température corporelle, quand nous arrivons à la fin du passage en forêt, c’est l’occasion pour nous d’en profiter pour admirer le paysage…

et nous “situer dans l’espace” !

Le sentier monte encore à travers plaine, la chaleur commence à m’écraser, mais je profite de l’endroit comme si j’étais le “premier homme à y poser le pied!”, même si on croise pas mal de monde ! Je galère, mais j’apprécie !
Fred avance mieux que moi, sans doute motivé par son chien Bogus qui pète la forme et enchaîne les allers-retours sans broncher. Je l’avoue, j’aurais voulu être un chien à ce moment là :)

On profite du premier arbre depuis “looooongtemps” pour faire une pause, se réhydrater un peu et manger une barre de céréales.

Ça monte toujours, en zigzag cette fois, le chemin se fait un peu plus caillouteux et je fais de plus en plus “d’arrêt minute” pour essuyer mon front dégoulinant, refroidir mes mollets et admirer le panorama qui est de plus en plus impressionnant !
On en profitera d’ailleurs un peu plus haut pour prendre une petite photo…

Les quelques personnes qui redescendent déjà nous indiquent que l’arrivée n’est plus très loin, et effectivement, un virage plus tard, nous tombons nez à nez avec le cirque…

Fred toujours devant, Bogus déjà rendu en Andalousie, mais qu’importe, cette vue magnifique me redonne un coup de “boost”, la motivation au plus haut, j’avale les derniers mètres sans coup férir pour atteindre enfin le Graal ! Contrairement au lac d’Oô, il n’y a pas de cascade à l’horizon, mais le spectacle reste vraiment grandiose !

C’est l’heure de casser la croûte avec délicieuses barres de céréales maison, donc on se trouve un petit coin sympa au bord de l’eau et on s’installe.
Très vite, on s’aperçoit que le soleil cogne vraiment très fort donc badigeonnage de crême solaire obligé !
On mange, on boit, on admire, on aperçoit le pic du midi, on admire les oiseaux (ah non, ça c’est au parc ornithologique du Teich !), on en profite pour faire quelques photos et… C’est déjà l’heure de repartir… Personnellement j’aurais bien passé la soirée là, à la belle étoile mais on avait d’autres projets.

ALORS NOUS REDESCENDONS…

On aurait pu se contenter de faire le chemin inverse, mais souvenez-vous qu’au début de l’article, dans les infos à savoir je dis que cette rando est une boucle, c’est un “plus” appréciable parce-que çà nous permet de voir d’autres paysages !

La descente se déroule le plus simplement du monde, nous faisant passer par une vaste plaine parsemées de rochers et quelques points de vue plutôt impressionnant…

Nous avons également eu la chance de croiser des chevaux en liberté et des “vaches préhistoriques”, qui, après recherche s’avéraient être des “vaches des highlands” (des gros nounours avec une mèche folle) !

Après avoir suivi le chemin balisé en jaune sans trop de difficulté, on débarque dans la forêt, signe annonciateur d’une arrivée qui se rapproche à grands pas…

Juste après ce passage, le chemin nous fait descendre jusqu’à une route forestière où il faut prendre à droite et la suivre pendant une dizaine de minutes avant de retomber sur le parking.
J’en ai profité pour jeter un coup un œil derrière moi et apprécier une dernière fois le chemin parcouru avant de remonter dans la randomobile :)

En espérant que cette balade vers le lac de Peyrelade vous aura plu et qu’elle donnera à quelques-uns d’entre vous l’envie d’aller voir ce très beau site pour de vrai ! Et pour ceux qui connaissent déjà, donnez-nous votre avis ! On est curieux !

Pour les autres, si vous avez toujours envie de prendre de la hauteur, et que vous n’avez pas peur du vide, faites un tour vers les gorges d’Holzarte et sa vertigineuse passerelle !

A bientôt :)

Tom

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